jeudi 2 avril 2015, par
Caractéristiques
M1A1
Calibre : 75 mm.
Longueur : de la pièce, 1,32 m ;
du canon, 1,19 m.
Poids : complet, 587,900 kg.
Pointage en site : — 5° à + 45°.
Pointage en azimut : 6°.
Vitesse initiale : maximale, 381m/s
Portée maximale : 8 925 m.
Poids du projectile : 6,241 kg.
En 1920, les responsables militaires américains réclamèrent la création d’un obusier léger de 75 mm destiné aux combats en terrain montagneux.
Ces recommandations aboutirent en 1927 à la mise en service du 75-mm Pack Howitzer M1, auquel diverses modifications ultérieures valurent par la suite la nouvelle désignation de M1A1. Un affût de conception ingénieuse, qui pouvait se démonter en six éléments et dont la flèche avait été percée de trous afin d’en réduire le poids, supportait une arme également décomposable, au canon maintenu en place dans une auge par un couvercle placé au sommet, ce qui donnait à l’engin une allure particulière.
Un mécanisme à vis installé sur l’essieu permettait le pointage en azimut, le berceau ne comportant donc que le système de pointage en site.
Les tout premiers Ml furent montés sur l’affût Ml qui, devant être tiré par des animaux de trait, avait des roues à rayons de bois. La mécanisation des unités amena son remplacement par l’affût M8, aux roues métalliques à pneumatiques. Le M1A1 compta parmi les premières pièces d’artillerie distribuées aux formations aéroportées alliées ; les Britanniques en bénéficièrent aussi. L’affût M1, quant à lui, ne disparut pas pour autant : sa fabrication se poursuivit tout au long de la Seconde Guerre mondiale, à destination de certains partenaires des États-Unis, ainsi l’armée chinoise, qui disposait d’un certain nombre d’obusiers.
Le M1A1, quel que soit l’affût qui le supportait, connut un grand succès auprès des troupes et se révéla précieux. De conception très moderne, il était d’emploi facile en opération, et pouvait fournir un appui de feu jusqu’à une distance maximale de 8 925 m. Certaines conversions visant à en faire une arme automotrice (bien qu’il fût de poids réduit), parfois à partir de véhicules semi-chenillés, furent menées à bien et donnèrent toute satisfaction. Paradoxalement, c’est sans doute en terrain montagneux que le M1A1 a été le moins souvent utilisé. Les Alliés, il est vrai, ne menèrent que peu de campagnes de ce type, exception faite, peut-être, de la Yougoslavie, où les partisans de Tito se familiarisèrent avec l’engin sous la direction d’officiers britanniques. Ils en firent bon usage lors des derniers moments de leur guerre de libération.
Le M1A1 restera avant tout comme l’arme des formations aéroportées. Ce fut le cas à Arnhem, où plusieurs exemplaires furent déposés sur le terrain par des planeurs Hamilcar de la General Aircraft. Il était d’ailleurs possible de le démonter en neuf fardeaux.
Sans connaître une destinée aussi mouvementée, de nombreux obusiers de ce type servaient simplement d’appui de feu à l’infanterie, ou d’artillerie de campagne dans les jungles épaisses de l’Extrême-Orient.
Leur légèreté permit de les employer dans les premières phases d’assauts amphibies comme celui de Walcheren.
source :encyclopedie des armes Atlas 1984
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