vendredi 17 août 2007, par
Robert Georges Nivelle, né à Tulle le 15 octobre 1856 et mort le 23 mars 1924 à Paris, fut généralissime, commandant en chef des armées françaises pendant la Première Guerre mondiale.
Officier français de mère anglaise (ce qui lui vaut d’être bilingue), il est artilleur de formation et diplômé de l’École Polytechnique en 1878.
Il sert en Indochine, en Algérie et en Chine en tant qu’officier d’artillerie, et est promu général de brigade en même temps que Pétain, en octobre 1914 au début de la Première Guerre mondiale.
Le 19 avril 1916, il succède à Pétain dans la charge de défendre Verdun au commandement de la IIe armée et reprend aux Allemands les forts de Douaumont et Vaux au côté du général Mangin, en montrant déjà peu de respect pour les vies humaines. À la suite de ces victoires, le 25 décembre 1916 et parce que ses promesses d’une victoire rapide séduisent la commission de l’Armée à la Chambre, il remplace comme commandant en chef des armées le général Joffre, élevé à la dignité de maréchal de France mais jugé trop statique et usé par deux années successives de combat de tranchées sans aucune occasion de percée décisive.
Il charme ses alliés britanniques car il parle couramment anglais. Il décida de mettre fin à la guerre d’usure menée autour de Verdun et de revenir à « l’attaque brusquée » : il compte emporter la décision par des attaques frontales massives à l’abri d’un rideau de feu. Séduit, Lloyd George accepte de placer des troupes britanniques sous son commandement. Mais on a prétendu que garder un secret n’était pas le fort de Nivelle, et il aurait parlé de son offensive à des dames au cours d’un dîner. Comble de malchance, les Allemands saisirent un exemplaire de son plan d’attaque dans une tranchée qu’ils avaient conquise. L’offensive qu’il déclencha n’eut donc aucun effet de surprise contre une très forte défense le 16 avril 1917, et la bataille du Chemin des Dames, se solda par un échec et fut très coûteuse en vies humaines : les Alliés perdirent 350 000 hommes pour un gain de terrain insignifiant. Ce fut le début des fameuses Mutineries de 1917. Le nom de Craonne, situé au cœur de la bataille du Chemin des Dames, a été popularisé par La Chanson de Craonne qui reste associée aux mutins de 1917 de la Première Guerre mondiale.
Un mois plus tard il fut remplacé en catastrophe par Pétain et envoyé en disgrâce, en décembre 1917, prendre le commandement des troupes françaises d’Afrique du Nord. Il revint en France après la guerre et prit sa retraite en 1921. Il mourut dans son lit en 1924.
sources wikipedia
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