jeudi 23 avril 2015, par
MARGUERITE DE FRANCE ou DE VALOIS (dite la reine Margot)
(Saint-Germain-en-Laye, 1553 - Paris, 1615.) Troisième fille d’Henri II et de Catherine de Médicis. Elle s’est déjà engagée dans la voie de la galanterie la plus effrénée quand sa mère et son frère Charles IX la marient, malgré la différence de religion, à Henri de Navarre, le 18 août 1572.
Cette alliance, officiellement destinée à rapprocher catholiques et protestants, produit rapidement l’effet contraire, si l’on en juge par le fait que la Saint-Barthélemy a lieu moins d’une semaine plus tard. Les époux forcés n’éprouvent guère d’affection réciproque. Marguerite, laissée à la Cour après l’évasion du roi de Navarre, sert à la fois les intérêts de celui-ci et ceux de son dernier frère, Alençon. En 1578, elle fait un premier séjour à Nérac. Bientôt elle revient à la Cour, où elle se rend insupportable par son inconduite et surtout par ses intrigues, au point qu’Henri III doit la chasser en 1583. Alors commence un nouveau séjour à Nérac. Là, ses manigances recommencent ce qui lui vaut le mépris général.
En 1587, prenant prétexte de l’excommunication du roi de Navarre, elle le quitte, se découvre ligueuse et se rend à Agen qui lui a été donnée en dot. Les Agenais ne tardent pas à la prendre en aversion et l’arrivée du maréchal de Matignon l’oblige à se réfugier précipitamment à Carlat en Haute-Auvergne. Puis, sortant de cette place où elle ne se croit pas en sûreté, elle est capturée par Canilhac qui a ordre de la conduire au château d’Usson. Son geôlier se laisse facilement séduire. Après s’être débarrassée de lui, Margot mène à Usson, pendant dix-sept ans, une vie plus repliée que pendant sa jeunesse, mais qui reste fort libre pour ne pas dire libertine. En 1599, moyennant d’intéressantes compensations, elle a donné son accord à l’annulation de son mariage avec celui qui est devenu le roi de France. Ayant obtenu l’autorisation de revenir dans la capitale en 1605 elle continuera à faire parler de ses aventures jusqu’à sa mort.
La reine Margot, qui se piquait de lettres comme presque tous les Valois de son temps, a laissé des Poésies et des Mémoires publiés en 1628.
sources : Dictionnaire de l’histoire de France Perrin sous la direction de Alain Decaux et André Castelot .ed Perrin 1981
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