jeudi 22 mars 2007, par
Les croisés dans leur ensemble étaient perçus par les Arabes comme de véritables barbares, ignorants et puérils. Au début du XIIe siècle, les Templiers se révèlèrent être les combattants les plus fanatiques que durent affronter les Arabes. Cependant, en dehors du champ de bataille, on note qu’une certaine tolérance religieuse les animaient. En 1140, l’émir et chroniqueur Oussama Ibn Mounqidh, par ailleurs ambassadeur auprès des Francs, se rendit à Jérusalem. Il avait l’habitude d’aller à l’ancienne mosquée al-Aqsa, "lieu de résidence de mes amis les Templiers" . L’émir rapporta une anecdote pendant laquelle les Templiers prirent ouvertement sa défense lors de la prière. Alors que la façon de prier des musulmans était à la fois inconnue et incomprise des Francs nouvellement arrivés en Orient, les Templiers, eux, trouvaient leur intérêt en faisant respecter ce culte, même si celui-ci était qualifié d’infidèle. Quelques années plus tard, en 1187, lors de la bataille de Hattin, le chef musulman Saladin fit décapiter au sabre, sur place et en sa présence, près de deux cent trente Templiers prisonniers. Le secrétaire particulier de Saladin concluait en parlant de son maître " Que de maux il guérit en mettant à mort un Templier." En revanche, les chefs militaires arabes épargnaient les maîtres de l’ordre prisonniers parce qu’ils savaient que dès qu’un maître mourait, il était immédiatement remplacé.
© Copyright auteur(s)
– Source : article Ordre du temple sur Wikipédia
– Cet article est sous licence GFDL
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
Derniers commentaires
par ZIELINSKI Richard
par Kiyo
par Marc
par Marc
par Marc
par Marc
par vikings76
par Marie
par philou412
par Gueherec