vendredi 7 août 2015, par
Les Hmong ou Méos prirent une prirent une part active au guerres d’Indochine puis du Viet nam
farouchement indépendant ,ils lutterent contre les français puis avec les français contre les japonais ,les viet minh , les chinois,et plus tard avec les forces spéciale américaine contre le Viet Cong
Les Hmong, Mong ou H’Mong (en hmong du Laos : Hmoob / Moob,sont des peuples d’Asie originaire des régions montagneuses du sud de la Chine (principalement la province du Guizhou), ainsi qu’au nord du Viêt Nam et du Laos. Ils sont aussi appelés Miao (chinois : ; pinyin : miáo ; littéralement : « provenant des rizières »). Les Hmong eux-mêmes emploient souvent la dénomination « montagnards ».
La confusion entre nationalité Miao et ethnie Hmong qu’entretient le gouvernement chinois a amené certains auteurs à les faire avoisiner entre les 8,10 ou voire même 12 millions dans le monde. Plus proche de la réalité le nombre total des Hmong devrait aujourd’hui se situer bien plus entre 4 et 5 millions à l’échelle mondiale.
Les Hmong vivant au Laos représentent 7,9 %3 de la population laotienne, soit environ 438 300 personnes. Ils font partie du groupe Miao une des 49 ethnies recensées par le gouvernement laotien en 1989.
Au XXe siècle, une partie non quantifiable de Hmong est réfugiée dans la jungle, dans la zone de Xaysomboun, traquée par les armées laotienne et vietnamienne, pour avoir aidé les Français pendant la guerre d’Indochine puis les Américains pendant la guerre du Viêt Nam. En 2005, ils n’y sont plus que 8 000, contre plus de 30 000 une dizaine d’années plus tôt.
Aujourd’hui, le peuple hmong est intégré à la vie laotienne
Au cours des dernières décennies, une importante population de Hmong a émigré aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Canada, en Allemagne, au Japon, en Argentine et en France (estimation à 30 000 selon Chô LY, 2004), dont environ 2 000 en Guyane française. La plus grande partie vit encore en Asie du Sud-Est : Chine, Viêt Nam, Laos, Thaïlande et Birmanie.
La langue hmong appartient à la famille des langues hmong-mien, encore appelée « miao-yao » d’après les noms chinois de ces langues.
Il existe de très nombreuses formes dialectales, beaucoup n’ayant d’ailleurs probablement pas encore été répertoriées. Les deux plus répandues sont le « hmong vert » et le « hmong blanc » (dialectes les plus répandus au Laos, en Thaïlande, au Viêt Nam et en Birmanie), devant leur appellation à la couleur principale des costumes traditionnels féminins des locuteurs. Ces deux dialectes sont parlés par la diaspora hmong occidentale. Au Viêt Nam, il existe d’autres formes de dialectes : le « hmong noir » et le « hmong fleuri ».
Les premières formes d’écriture hmong remontent au début du XXe siècle. Plusieurs ont ainsi été formées par des missionnaires (père Yves Bertrais), notamment dans les années 1950, grâce à l’alphabet latin. L’alphabet le plus utilisé actuellement par les Hmong à travers le monde est l’alphabet dit Barney-Smalley, du nom de ses créateurs.
Au début du XIXe siècle, des Hmong franchirent la frontière sino-laotienne pour aller s’établir dans les régions de Nong Het, Hua Phan, Phongsaly, Oudomxay, ou encore de Muang Sing. C’est sur les montagnes du Laos qu’ils furent encouragés à cultiver le pavot et à produire de l’opium. D’abord par et pour les Chinois, puis par et pour les Français.
Les Hmong connurent des débuts paisibles au Laos, vivant en autarcie sur les sommets des montagnes. Avec la colonisation de l’Indochine, ils furent encouragés à produire de l’opium pour les Français. Ces derniers, comme les Laotiens, les appelaient Méo, une déformation du Miao chinois avec une connotation péjorative (signifiant montagnard sauvage).
L’accumulation des taxes et de divers impôts, ainsi que le fait d’être administrés systématiquement par des non-Hmong et les nombreux cas de corruption, sont autant de facteurs qui amenèrent les Hmong à se soulever contre le colonisateur. Cette révolte nommée « Guerre du Fou » dura cinq ans (1917-1922), jusqu’à la mort de son leader Pa Chay. Cet épisode amena les Français à changer leur politique avec cette ethnie en particulier. Ils désignèrent des responsables hmong, dont l’un, Ly Foung, devint administrateur de sous-district.
Ce poste permit à Lyfoung d’envoyer ses enfants à l’école, et l’un de ses fils, Touby (1917-1979), obtint même le baccalauréat, fait rare à l’époque. Son éducation et ses talents de bureaucrate valurent à Touby Lyfoung de gravir rapidement les échelons dans l’administration coloniale française et de devenir un des grands leaders hmong de l’histoire récente. Il occupa successivement les postes de Ministre de la Santé, de Ministre des Postes et Télécommunications et de Conseiller du Roi. Il fut le meneur des Hmong de Xieng Khouang, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour aider l’armée française à reconquérir la ville et reprendre le contrôle du pays. Il profita de son rang de dirigeant pour pousser les Hmong à l’éducation d’un côté et à combattre les communistes vietnamiens de l’autre. Malgré son décès, il reste pour les Hmong de la diaspora une figure de première importance.
.
Les Français ont employé les Hmong, connus pour leur efficacité à se déplacer en milieu hostile, lors de la bataille de Ðien Biên Phu.
La guerre civile laotienne constitue ensuite un conflit annexe de laguerre du Viêt Nam. En 1962, les États-Unis recrutent les guérilleros Hmong commandés par le général Vang Pao pour combattre la présence des soldats nord-vietnamiens au Laos. Cette opération appelée « US Secret War » a été financée par la CIA. Elle consistait à sécuriser la zone et à récupérer les pilotes américains abattus en venant bombarder la piste Ho Chi Minh. Au retrait de ces derniers du Viêt Nam en 1975, ils fermèrent les camps d’entraînement et suspendirent toute aide militaire et financière au Laos et aux Hmong. Quand le Pathet Lao communiste prit le contrôle du pays, les Hmong furent considérés comme des traîtres[réf. nécessaire] et persécutés. Leur leader politique, Touby Lyfoung, fut emprisonné et mourut en détention, tandis que leur leader militaire, Vang Pao, s’enfuit aux États-Unis.
.
Les représailles laotiennes et vietnamiennes envers les Hmong continuent à l’heure actuelle. Les reportages dans la presse occidentale de Philip Blenkinsop en 2002, de Thierry Falise en 2003, de Grégoire Deniau et Cyril Payen en 2005, et de l’Américain Roger Arnold en septembre 2006, ont montré la situation désastreuse des Hmong dans la forêt laotienne. Ils sont traqués et exterminés depuis plus de trente ans maintenant, sans pouvoir espérer fuir le pays. Ceux d’entre eux qui y parviennent s’enfuient en Thaïlande d’où certains peuvent être accueillis dans divers pays occidentaux. Cependant, beaucoup aussi restent dans une situation délicate au Laos. En Thaïlande, parqués dans des prisons à ciel ouvert, ils n’ont pas le statut de réfugiés, mais celui "d’immigrant économique illégal". Environ dix mille d’entre eux sont enfermés dans ces camps de prisonniers, dans la province de Phetchabun, par exemple, ou dans d’autres prisons du Nord et du centre de la Thaïlande. La situation humanitaire y est préoccupante comme en témoigne une association française qui a eu accès aux Hmong des camps et des prisons thaïlandaises.
Le 28 décembre 2009, la Thaïlande a commencé le rapatriement de 4 000 Hmong au Laos contre leur volonté, malgré les protestations internationales. Médecins sans frontières a publié une chronique dans laquelle l’association fait part de son inquiétude. Afin de protester contre ce qu’il considérait être un génocide, le Colonel Robert Jambon, (Commandeur de la Légion d’honneur officier de l’ordre national du Mérite, croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieurs, etc...) s’est donné la mort le 27 octobre 2011, d’une balle dans la tempe, debout face au Monument aux Morts Indochinois de Dinan.
En l’an 2000, environ 1 600 Hmong[réf. nécessaire] vivent en Guyane, dont la moitié a moins de 18 ans. Ils sont répartis en quatre villages qu’ils ont eux-mêmes construits :
Cacao créé en 1977 en pleine forêt, d’accès peu facile.
Javouhey, fondé en 1979, à 30 km de Saint-Laurent-du-Maroni, sur le site de l’ancienne léproserie de l’Acarouany, fondée en 1822 par la Mère Javouhey.
Rococoua, fondé en 1990 aux environs d’Iracoubo avec une quinzaine de familles.
Corrossony, fondé vers 1990 aux environs de Régina avec une douzaine de familles dont la plupart vivaient en France métropolitaine avant de venir s’installer en Guyane française.
Il s’agit de descendants de groupes villageois originaires du Laos. Fuyant le communisme, ils se retrouvent en 1975 dans des camps de réfugiés thaïlandais. La reconnaissance par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés de leur statut de réfugiés politiques leur permet d’être accueillis dans divers pays occidentaux. Les États-Unis en accueilleront quelque 100 000 et la France 10 000. On leur prépare en Guyane des villages créés de toutes pièces avec l’idée d’y transférer des groupes de familles pouvant retrouver leurs conditions de vie antérieures.
Les Hmong sont arrivés en Guyane en 1977. Ils y ont été installés dans une idée précise : aider à repeupler la Guyane et développer l’agriculture. Ce projet s’insérait dans le Plan Vert, initié par le secrétaire d’État aux DOM-TOM de l’époque, Olivier Stirn. Il partait d’un constat accablant pour ce département d’outre-mer : sous-peuplée, la Guyane ne comptait que 55 000 habitants pour un territoire représentant un cinquième de la métropole, avec des ressources inexistantes et une activité économique quasi nulle.
C’est aussi grâce à l’aide d’un président de Conseil régional d’origine asiatique favorable à leur installation, ainsi qu’aux organisations catholiques sollicitées par le Père Yves Bertrais13 (décédé le 27 mai 2007), co-inventeur de l’alphabet hmong appelé alphabet Barney-Smalley, qu’ils ont pu s’installer. Pierre Dupont-Gonin a également participé à leur accueil en Guyane et en témoigne dans son ouvrage.
A l’origine de cette merveilleuse initiative on retrouve la réflexion stratégique et prospective de l’Amiral Marcel Flichy qui prend sa source dans sa double expérience de l’Indochine, relatée dans le livres "Les corsaires de la Baie d’Along" de Michel Girard et "Marine Indochine"de Jacques Mordal, et de l’Algérie, où, en tant que dernier Commandant de la DBFM à Nemours en 1962 il avait pris l’initiative de rapatrier ses Harkis en France sur Largentières en Ardèche. C’est en tant que Responsable des Relations Internationales du Secours Catholique et des Caritas Internationales qu’il proposa et négocia ce projet avec le Gouvernement Français.
Leur nombre est estimé à près de 10 000, dont une grande partie se retrouve dans la région de Paris et de Nîmes, où ils sont exploitants agricoles, notamment dans la Vistrenque.
La plus forte communauté Hmong aux États-Unis se trouve dans l’État du Minnesota, dans les villes « jumelles » de Saint Paul et Minneapolis. On estime cette communauté à près de 60 000 personnes. L’immigration Hmong aux États-Unis date des années 1970-1980 et est une conséquence directe de la guerre du Viêt Nam. Après avoir d’abord trouvé refuge en Californie, notamment à Fresno, les Hmong se sont déplacés vers le Minnesota et d’autres régions du Middle-West, principalement pour des raisons économiques. Comme beaucoup d’autres communautés originaires d’Extrême-Orient, les Hmong témoignent d’une bonne intégration dans le système économique et éducatif des États-Unis. Leur taux d’échec scolaire est particulièrement bas
Les Hmong sont animistes ou chrétiens ; on cite trois églises au moins dans la région de Sapa au nord du Viêt Nam
Selon les croyances locales, les Hmong reçoivent trois âmes à la naissance : la première leur reste après la mort, la deuxième part vers le royaume de l’au-delà et la troisième est réincarnée.
L’une des traditions qui caractérise les Hmongs est la richesse du décor brodé ou appliqué des vêtements et couvre-chefs.
Concernant le mariage, plusieurs solutions traditionnelles existent :
Lorsqu’un homme Hmong veut se marier, il choisit sa future épouse, que cette dernière veuille l’épouser ou pas. Pendant la nuit, il l’enlève avec l’aide de sa famille et la ramène chez lui. Le matin suivant, un membre de la famille de l’homme va réveiller la famille de la femme pour discuter du « prix » à verser en compensation de la future mariée. Ce prix est payé avec du lao-lao (alcool de riz), un (des) porc(s) engraissé(s), du riz, etc.
Les parents s’entendent mutuellement pour des fiançailles dès le plus jeune âge des enfants.
L’homme, dès qu’il se sent en âge de se marier, se fait accompagner pour aller s’arranger avec les parents de sa future épouse.
Chez les Hmong, le mariage est possible dès 13-14 ans. La différence d’âge n’est pas un problème et un homme de 30 ans peut épouser une fille de 13 ans, l’inverse n’existe pas. La polygynie est acceptée, et un homme Hmong peut épouser plusieurs femmes s’il est suffisamment riche pour payer toutes les compensations. A contrario, il peut être difficile pour un homme pauvre de se marier.
Une fois mariée, la femme Hmong va vivre dans le village de son mari. Elle doit s’occuper des parents de son mari jusqu’à leur mort. C’est pourquoi il arrive que la future épouse d’un Hmong soit choisie par ses parents. Si les parents du mari se rendent compte que l’épouse de leur fils ne prendra pas bien soin d’eux, ils peuvent la répudier et la renvoyer dans sa famille avec un dédommagement pour les parents de la mariée.
Les Hmong portent 18 noms de familles différents.
Un futur mari et sa future épouse doivent porter un nom différent pour pouvoir se marier. Lorsque la femme Hmong se marie, elle prend le nom de son époux, et les enfants portent le nom de famille du père. Des cousins portant des noms de famille différents peuvent se marier entre eux.
sources wikipedia
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
Derniers commentaires
par ZIELINSKI Richard
par Kiyo
par Marc
par Marc
par Marc
par Marc
par vikings76
par Marie
par philou412
par Gueherec