mercredi 25 avril 2007, par
Gebhard Leberecht von Blücher (16 décembre 1742, Rostock dans le Mecklembourg - 12 septembre 1819), prince de Wahlstatt, était un général prussien qui commanda l’armée prussienne contre Napoléon Ier à la bataille de Waterloo en 1815, prince de Wahlstadt, feld-maréchal prussien.
Il a donné son nom à un cuirassé allemand de la Première Guerre mondiale
Porte-enseigne d’un régiment suédois pendant la guerre de Sept-Ans, Blücher fut fait prisonnier par les Prussiens, et incorporé, avec une sorte de violence, dans les troupes de Frédéric le Grand. Devenu capitaine, il se fit remarquer par son courage et donna sa démission à l’occasion d’un passe-droit. Frédéric le Grand signa cette démission en ces termes : « Le capitaine Blûcher est autorisé à quitter son poste, et il peut aller au diable si cela lui convient. »
Blûcher, rappelé au service 15 ans après par Frédéric-Guillaume, alla combattre sur le Rhin, où ses brillantes qualités militaires la firent bientôt nommer général-major, puis lieutenant-général. Il prit part aux guerres de la Révolution française et des premiers temps du Premier Empire, éprouva plusieurs échecs, fut même fait prisonnier à Lübeck (1806), n’en fut pas moins chargé en 1813 du commandement des armées prussiennes.
Il était chef d’avant-garde à Auerstaedt ; commandant d’un corps d’armée en 1813, à la Bataille de Lützen et à celle de Bautzen.
Il remporta, en tant que général en chef de l’armée de Silésie sur Macdonald et Sébastiani une victoire à Katzbach (26 août 1813), contribua à celle de Leipzig.
Nommé alors feld-maréchal, il entra un des premiers en France. Il pénétra en France jusqu’à Brienne où Napoléon Ier le battit complètement. Il gagna à La Rothière et à Laon deux batailles qui influèrent puissamment sur le sort de la campagne, et fut en récompense fait prince de Wahlstadt et maréchal.
L’année suivante, en 1815, il se porta entre la Moselle et la Meuse et se fit battre à Ligny et à Sombref, mais il décida le gain de la bataille de Waterloo par son arrivée qu’aurait pu conjurer Grouchy.
Peu de jours après, sous les murs de Paris, le pont du Pecq lui fut livré, et cette trahison lui assura une marche tranquille vers Paris ; il se montra difficile sur la capitulation de cette ville et voulait faire sauter le pont d’Iéna.
Blücher mourrut en 1819.
La tactique de ce général était uniforme : assaillir l’ennemi avec impétuosité, se retirer lorsqu’il faisait une résistance trop opiniâtre, se rallier à quelque distance, suivre après ses mouvements, saisir la moindre faute ; fondre, sur lui, le culbuter, lui enlever des prisonniers, se retirer rapidement. Telle fut celle qu’il employa presque toujours.
* 1760 : Campagne de Poméranie (en tant que soldat suédois ; capturé par les Prussiens ; change de camp)
* Guerre de sept ans
* 1787 : Expédition en Hollande avec les hussards rouges
* 1793-1794 : Campagnes de France avec les hussards rouges
* 1806 : Auerstedt, Poméranie, Berlin, Königsberg
* 1813 : Lützen, Bautzen, Katzbach, Mockern, Leipzig
* 1814 : Brienne, La Rothière, Champaubert, Vauchamps, Montmirail, Laon, Montmartre
* 1815 : Ligny, Waterloo
sources wikipedia
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