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Des positions exposées

, par

Le sous-lieutenant Walter J. Marm, de la Cie. A, atterrit et conduisit rapidement sa Sn. en tirailleurs en direction du lieu du combat. Presque immédiatement, il fit deux prisonniers et, peu après, atteignit l’emplacement de la Sn. réserve de la Cie. B. Avec elle, Marm projetait de se porter au secours de la Sn. en difficulté, lorsque leurs deux commandements de Sn. furent pris sous un feu violent. La même unité ennemie, qui avait tenté d’isoler la Sn. de droite de la Cie. B, cherchait maintenant apparemment à étendre cette action à l’ensemble de la Cie. et à la Sn. de Marm de la Cie. A. Tandis qu’on répondait au feu, Marm essaya d’évacuer ses blessés, mais le sergent désigné à cette fin rendit compte qu’il ne pouvait y parvenir. Sur ces entrefaites, l’ennemi s’infiltra par le lit du cours d’eau à sec pour prendre Marm à revers et au cours de ce mouvement rencontra le gros de la Cie. A venant de la zone de débarquement. Il s’ensuivit, dans le lit du cours d’eau et sur ses rives, une sauvage mêlée au cours de laquelle un chef de Sn. et un chef d’escouade furent parmi- les premiers tués.

Tandis que les Cies. A et B étaient ainsi en difficulté, le colonel Moore et les officiers de l’artillerie et de l’Air Force qui l’entouraient essayaient de leur venir en aide. Les mortiers des Cies. avaient dépensé depuis longtemps leur dotation en munitions et la région était couverte de poussière et de fumée. Les soldats cloués au sol ne découvraient aucun point valable pouvant servir de repère et étaient dans l’impossibilité de demander un appui feu tant soit peu efficace. Les officiers héliportés ne pouvaient faire beaucoup plus que deviner l’emplacement des positions amies et en rapprocher les feux de l’artillerie et de l’appui aérien aussi près que la sécurité le permettait. Les 33e et 66e Régts nord-vietnamiens avaient la situation bien en main et le feu devint si violent qu’ils parvinrent à abattre un Douglas A-1E Skyraider dont le pilote fut tué. En dépit du fait que cela « chauffait » sur la zone de débarquement, particulièrement dans la partie nord-ouest proche de la croupe, le médecin du 1er Bn. put s’y poser à 14 h 00. Il se rendit au poste de commandement et, aidé de quatre infirm iers, commença à soigner les blessés qui affluaient de l’avant. Avertis des risques, les hélicoptères, à leur cinquième voyage, amenèrent sur place le reste de la Cie. C et les premiers éléments de la, D. Quand ils eurent atterri, les blessés les plus grièvement atteints furent hâtivement pris à bord, mais avant qu’ils aient pu décoller un pilote et un mitrailleur furent blessés. Le commandant de la Cie. D fut atteint d’une balle et son radio opérateur tué avant qu’il ait pu détacher sa ceinture de siège. Devant un tel feu, le colonel Moore interdit d’atterrir au restant de la Cie. D

. Le commandant de cette Cie., ayant pris la radio des mains de son opérateur tué, parvint à sortir de la zone de débarquement, accompagné de quatre hommes qui osèrent braver le feu. Ils se retrouvèrent bientôt à la droite des deux Sns. de la Cie. A qui avaient pris à partie le groupe ennemi découvert par Marm, alors qu’il tentait d’encercler la Cie. B. Le commandant de la Cie. D appela le reste de ses hommes qui se trouvaient dans la zone de débarquement, et ils vinrent prendre position autour de lui ; le commandant de la Cie. B le rejoignit pour l’avertir que l’ennemi avait déjà gagné ses arrières, là ou lui et ses hommes s’étaient trouvés un peu auparavant. Soudain le petit groupe de commandement dut se battre sur place. Le feu ennemi était redoutable, des hommes autour d’eux agonisaient et le commandant de la Cie. D et son chef de Sn. mortiers furent grièvement blessés.

Il était maintenant près de 15h 00 et Moore avait placé la Cie. C (dont les derniers éléments avaient fait partie du cinquième voyage) dans le prolongement du flanc droit de la Cie. A comme élément de blocage. Elle rejoignit difficilement sa position et dut, elle aussi, encaisser une violente attaque. Il semblait que le 7e de Cav. allait subir à la la Drang le même sort que ses ancêtres à Little Big Hom.


Histoire des opérations aéroportées Elsevier 1979

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