jeudi 20 septembre 2007, par
Bien qu’usée par 220 jours de combats ininterrompus, la Ire Div. Para conservait toutefois une puissance de feu élevée, qui devait faire ses preuves quand la seconde phase de la bataille de Cassino se déclencha le 15 mars.
Au cours de celle-ci, les Alliés firent la synthèse de toutes leurs erreurs antérieures et en revinrent au martèlement classique de la première guerre mondiale. Les résultats furent exactement les mêmes que dans la Somme en 1916. Les troupes d’assaut, qui n’en croyaient pas leurs yeux, trouvèrent les défenseurs survivants toujours en position et disposant de feux toujours aussi efficaces.
Le 15 mars, les hommes de Heidrich subirent le raid le plus massif exécuté jusque là par les Alliés en Méditerranée : 750 chasseurs bombardiers, bombardiers moyens ou lourds larguèrent 1 250 tonnes de bombes sur une surface d’environ 1 650 mètres sur 550 ; ce bombardement aérien fut suivi d’un second exécuté par 746 bouches à feu qui lancèrent près de 200 000 obus. Il ne restait d’intacte qu’une Cie. du 2e Bn. du 3e Régt. Para pour accueillir au milieu des décombres les assaillants néo-zélandais.
Cette fois pourtant, les ruines du monastère ne furent plus atteintes, et le sommet demeura aux mains des Allemands.
La lutte dans la ville détruite fut meurtrière : ce fut un combat de troglodytes parmi les caves et les murs branlants. Obsédé par le nettoyage de la ville, Freyberg continuait à négliger le mont Cassin. Après une semaine de combats, la majeure partie de ce qui restait
de la ville demeura aux mains des Alliés, mais il ne pouvait plus être question de percer par la route n° 6 qui était bien barrée.
Le front allemand était toujours intact ; aussi, le 22, Alexander commanda-t-il un nouvel assaut.
Les parachutistes en ligne avaient terriblement souffert. Les compagnies n’étaient plus que débris et les maigres renforts ne pouvaient arriver que de nuit. Mais en dépit de pertes atteignant près de 50 pour cent (et davantage en ce qui concernait le 2e Bn. du 3e Régt. Para), les parachutistes non seulement tinrent bon, mais mirent le point final à la deuxième édition de Cassino par une contre-attaque qui leur rendit le contrôle de Rocca Janula et de la ville de Cassino.
La seconde accalmie (23 mars - 11 mai) vit l’échec de l’offensive aérienne alliée, Opération « Strangle », destinée à interdire, à la fois à Cassino et à Anzio, le redéploiement et le renforcement des troupes allemandes. Le 4e Régt. Para reprit le secteur de la ville et du monastère de Cassino. Aussi incroyable que cela puisse paraître, la division de Heidrich fut réduite d’un tiers de ses effectifs qt dirigés sur la France pour y former le r nouvelles unités à constituer. Cette laissa la Fe Div. Para avec seuleme bataillons squelettiques par régiment bataillon n’alignant plus en moyenne 200 à 300 hommes. Mais, dans les d de l’artillerie Atk et de l’artillerie de gne, aucun changement n’affecta la puissance de feu de la Div. qui demeura élevé
sources mensuel Connaissance de l’Histoire 1977 1982 Hachette
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
Derniers commentaires
par ZIELINSKI Richard
par Kiyo
par Marc
par Marc
par Marc
par Marc
par vikings76
par Marie
par philou412
par Gueherec