vendredi 6 avril 2007, par
Les zouaves sont un type d’unité d’infanterie, qui a existé dans peu d’armées : Empire ottoman, France, États pontificaux, États-Unis, durant une courte période (1830-1962). Ils doivent leur nom à la confédération tribale kabyle des Zouaouas (Igawawen en kabyle). Ceux-ci fournissaient des soldats aux Turcs et après la prise d’Alger (1830), ils entrent au service de la France. Peu de temps après, la création des tirailleurs algériens, les Turcos, formés uniquement d’indigènes, change l’origine du recrutement des zouaves, qui deviennent un corps purement français.
Le 1er octobre 1830 le général Clauzel crée le corps des zouaves, formé de deux bataillons. Deux escadrons de zouaves à cheval sont également formés, mais intégrés dès 1831 aux chasseurs d’Afrique. Il y eut une tentative de leur incorporer les « Volontaires parisiens », ce fut un échec et ces volontaires formèrent le 67e régiment d’infanterie.
D’octobre 1830 à janvier 1831, ils combattent le bey de Tittery, et occupent Blida et Médéa. Leur premier succès remarqué a lieu le 3 juillet 1831 au col de Mouzaïa, lorsqu’ils couvrent la retraite de la garnison de Médéa.
Un troisième bataillon est créé en 1837, et le premier régiment, formé en 1842, est placé sous le commandement de Lamoricière. Ils s’illustrent encore à la bataille de l’Ouarensis (1842), à l’Isly (1844), et prennent Zaatcha en 1849.
Par décret du 1er février 1852, Napoléon III porte leurs effectifs de trois bataillons à trois régiments, puis à quatre en 1854 (le quatrième étant affecté à la Garde impériale). Les zouaves se distinguent à plusieurs occasions lors des campagnes du Second Empire.
La guerre de Crimée est la première campagne des zouaves en-dehors de l’Algérie. En Crimée, à la bataille de l’Alma, le 3e régiment de zouaves prend par surprise les Russes en gravissant des escarpements rocheux, en s’emparant de leur artillerie puis en la retournant contre eux. Cette action participa grandement à faire tourner la bataille en faveur des alliés.
C’est en hommage à cette victoire qu’est réalisé le zouave du Pont de l’Alma, sur la Seine, à Paris. Pour sa part, le maréchal de Saint-Arnaud, qui dirigeait les forces françaises, leur rendit hommage en demandant à une de leur compagnie d’escorter sa dépouille.
Ils font encore des prouesses lors des batailles de Balaklava et d’Inkerman. Et trois des sept régiments qui participent à la prise de la tour Malakoff sont des régiments de zouaves.
De même il se distinguent pendant la campagne d’Italie, notamment le 3e régiment de zouaves à la bataille de Palestro, le 31 mai 1859. À la suite de cette bataille, le régiment promeut le roi du Piémont Victor-Emmanuel, caporal d’honneur du régiment.
Deux régiments participent à l’expédition du Mexique entre 1862 et 1867.
Les régiments de zouaves forment des régiments de marche, qui s’illustrent notamment à Froechwiller ; un bataillon du 3e zouaves s’échappe même de Sedan.
Après diverses péripéties (voir articles individuels sur chaque régiment), les quatre régiments de zouaves sont reconstitués en 1872. Ils participent à des opérations de maintien de l’ordre d’ampleur diverse en Algérie et Tunisie (années 1880 et 1890, puis à la pacification du Maroc (début XXe siècle).
Des éléments zouaves sont envoyés lutter contre les Pavillons noirs au Tonkin (1883). Le 3e occupe le Tonkin et l’Annam (1887).
Les zouaves combattent également pendant la Première Guerre mondiale. Un site porte leur nom (la vallée des Zouaves) en souvenir des durs combats qu’ils menèrent à Souchez en 1915. Plusieurs régiments sont formés en 1939, après la déclaration de guerre. Le protocole d’armistice de 1940 prévoit leur dissolution.
Ils sont familièrement appelés les zouzous.
La devise des zouaves français est : « Être zouave est un honneur. Le rester est un devoir. »
L’uniforme des zouaves est assez compliqué, et inconfortable. Les zouaves portaient un fez (ou chéchia) avec un gland coloré (généralement jaune, rouge, bleu ou vert) et un turban, une veste courte et ajustée sans boutons, une large ceinture de toile longue de trois mètres enroulée autour de la taille, des culottes bouffantes, des guêtres blanches et des jambières. La ceinture était l’élément le plus difficile à mettre, le zouave devant souvent appeler à l’aide un de ses compagnons. L’uniforme zouave était cependant particulièrement adapté aux climats chauds et rudes de la montagne algérienne. Les culottes bouffantes permettaient une meilleure circulation de l’air que le pantalon, et la veste courte était plus fraîche que les longues chemises de laine de la plupart des armées contemporaines. Une des raisons du petit nombre d’unités de zouaves dans les armées de l’époque était le coût supplémentaire de cet uniforme particulier, supérieur à celui des uniformes à la coupe simple et produits en grande série des autres unités.
* 1er régiment de zouaves : formé en 1852, dissous en 1949 et reformé pendant la période 1956-1960. Croix de guerre 1914-1918 (5 palmes et une étoile vermeille) et Croix de guerre 1939-1945 (2 palmes) ;
* 2e régiment de zouaves : formé en 1852 et dissous en 1962). Légion d’honneur (obtenue lors de la bataille de Magenta), Croix de guerre 1914-1918 (5 palmes et une étoile d’argent) et Croix de guerre 1939-1945 (2 palmes) ;
* 3e régiment de zouaves formé en 1852 et dissous en 1962). Légion d’honneur (obtenue lors de la bataille de San Lorenzo, Mexique 1863), Croix de guerre 1914-1918 (6 palmes) et Croix de guerre 1939-1945 (2 palmes) ;
* Régiment de zouaves de la garde impériale : formé en 1864, devenu le 4e régiment de zouaves en 1870 et dissous en 1962. Légion d’honneur, Croix de guerre 1914-1918 (7 palmes) et Croix de guerre 1939-1945 (2 palmes)[1] ;
* 8e régiment de zouaves : formé en 1914, dissous en 1928, reformé en 1934-1940, à nouveau dissous, il est reformé deux fois d’abord en 1946-1956, puis durant la guerre d’Algérie (1959-1962). Légion d’honneur et Croix de guerre 1914-1918 (7 palmes et une étoile d’argent) ;
* 9e régiment de zouaves : formé en 1914 et dissous en 1940 ; reformé en 1943 et à nouveau dissous en 1962. Légion d’honneur, Croix de guerre 1914-1918 (6 palmes et une étoile d’argent) et Croix de guerre 1939-1945 (2 palmes).
* 11e régiment de zouaves : formé en 1939 et dissous en 1940. Sa devise : "Œil pour œil, dent pour dent" ;
* 12e régiment de zouaves : formé en 1939 et dissous en 1940 ;
* 13e régiment de zouaves : formé en 1919 et dissous en 1940. Sa devise : "Toujours le sourire" ;
* 14e régiment de zouaves : formé en 1939 et dissous en 1940 ;
* 21e régiment de zouaves : formé en 1939 et dissous en 1940 (régiment d’instruction) ;
* 22e régiment de zouaves ;
* 23e régiment de zouaves ;
* 29e régiment de zouaves.
Régiments mixtes de zouaves de l’armée française
* 2e régiment mixte de zouaves et tirailleurs
* 4e régiment mixte de zouaves et tirailleurs : formé en 1915 et dissous en 1918. Légion d’honneur et Croix de guerre 1914-1918 (6 palmes) ;
sources : wikipedia
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
Messages et commentaires
1. Zouaves, 9 avril 2012, 22:26, par prinzi michel
mon grand pere le sergent albert gerbier a fait la premiere guerre mondial au 1 regiment de zouave .98e regiment d infanterie .classe 1910. de 1914 a 1918 .2 blessures.1 citation a l ordre du corps d armée.1 citation a l ordre de l armée.1 citation a l ordre de la division.1 citation a l ordre du regiment.1 croix de guerre en 1915.1 palme.1 etoile d or.2 etoiles d argent...a voir la politique actuelle il n a pas eu de chance il n est pas mort au combat..il est mort dans l onnonyma dans un petit cimetiere a cours de pile en dordogne pres de bergerac...pas de reconnaissance.pas de nom sur le monument aux morts....la politique reconnait ces morts ce qui est naturelle !!! mais que reste t il a ceux qui ont survecue ???? malheureusement on oublie ces gens la.enterrement sans trompette ni fanfare...quelle honte !!!!.on pourrait au moin avoir un peu de reconnaissance pour ceux qui on traversé cette guerre et qui sont mort dans l oublie....
Répondre à ce message