samedi 20 juin 2015, par
Les gangsters compensaient la fragilité de leur existence en menant la vie à grandes guides. Al Capone lui-même était parfaitement conscient des risques que comportaient ses honorables activités. C’est pourquoi il s’était commandé, en 1928, une Cadillac 8 cylindres qui lui avait coûté la bagatelle de 30 000 dollars. L’engin pesait quatre tonnes, possédait un réservoir d’essence à l’épreuve des balles et des plaques de blindage renforçaient la carrosserie ; les vitres atteignaient 2 à 3 centimètres d’épaisseur. La lunette arrière était escamotable et permettait à un tireur d’élite de protéger la retraite du véhicule. Les badauds pouvaient contempler Al Capone dans toute sa gloire, vêtu d’un costume jaune rayé, portant des guêtres blanches et une cape de velours noir sur les épaules. Les bonnes âmes ne cessaient de s’extasier sur les donations somptueuses que ce « bon vieux Al » faisait aux oeuvres.
Al Capone atteignit le point culminant de sa carrière avec le massacre de la Saint-Valentin 1929. Cet exploit lui permit de liquider complètement le gang de Bugs Moran, son rival irlandais. Froidement, méthodiquement, sept hommes furent abattus à la mitraillette dans un garage de North Clark street. Al Capone n’accomplissait pas de telles exécutions pour son plaisir. Il s’agissait de mesures indispensables pour la bonne marche de ses affaires. Seules, les rafales de mitraillette permettaient de garantir les revenus de la contrebande et de punir les infractions aux pactes de non-agression conclus avec les autres gangs de la ville.
sources Historia 1970
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