lundi 1er juin 2015, par
RPzB 43
Calibre : 88 mm.
Longueur : 1,63 m.
Poids : lanceur, 9,200 kg ;
roquette, 3,270 kg ;
tête, 0,650 kg.
Portée maximale : 150 m.
En 1943, les Allemands s’étaient emparés d’un grand nombre de bazookas M1 de 60 mm américains, et leur techniciens se rendirent rapidement compte de la simplicité et du faible coût de fabrication de cette arme, avantages qu’ils décidèrent d’exploiter au profit de leur propre pays. Ils ne tardèrent pas à réaliser un matériel équivalent, qui tirait une roquette semblable à celle du Püppchen à l’exception de sa mise à feu électrique. Le premier engin de lancement allemand, le Raketenpanzerbüchse 43 (RPzB) de 88 mm n’était autre qu’un simple tube ouvert aux deux extrémités. Le tireur le posait sur son épaule et faisait fonctionner le levier de commande d’un petit générateur électrique. Le relâchement de la détente produisait une énergie transmise par fil au moteur de la roquette pour sa mise à feu. Le RPzB disposait en outre d’appareils de pointage sommaires.
Il connut un succès immédiat. Comme il tirait un projectile plus important que celui du bazooka, il avait une capacité antichar supérieure, mais sa portée se limitait à 150 m environ. Autre inconvénient, le moteur de la roquette n’avait pas achevé sa combustion à la sortie du tube, ce qui contraignait les utilisateurs à porter des vêtements de protection et un masque à gaz pour éviter les brûlures. La flamme de la roquette était dangereuse jusqu’à une distance de 4 m à l’arrière du tube au moment du tir, et elle s’accompagnait d’un nuage de poussière et de particules qui dévoilait la position de la pièce, ce qui augmentait les risques courus par les utilisateurs du RPzB 43.
Les Allemands fabriquèrent ensuite le RPzB 54, modèle doté d’un bouclier de protection qui rendit inutile le port de vêtements spéciaux, et le RPzB 54/1, qui tirait une roquette plus perfectionnée mais nécessitant l’emploi d’un tube de lancement plus court et dont la portée était légèrement supérieure à 180 m. Les RPzB 54 et RPzB 54/1 se substituèrent au RPzB 43, qui passa aux formations de réserve et de second échelon.
L’emploi de ces armes se généralisa très vite sur l’ensemble des différents théâtres d’opérations. Les dernières roquettes pouvaient percer jusqu’à 160 mm de blindage, mais elles n’étaient utilisées qu’à courte
portée, ce qui supposait une grande maîtrise de la mise en oeuvre face à l’ennemi. L’équipe de pièce comprenait généralement deux servants, un tireur et un chargeur qui introduisait la roquette dans le tube et branchait les cordons de mise à feu. Il fallait laisser le char s’approcher à une bonne portée, mais un coup au but assurait la destruction de celui-ci. La seule parade aux RPzB consistait à utiliser des sacs de sable, des patins
de chenille ou des doubles blindages, et à faire accompagner les blindés par de l’infanterie.
source :encyclopedie des armes Atlas 1984
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