mercredi 18 avril 2007, par
Louis XIV choisit pour emblème le soleil. C’est l’astre qui donne vie à toute chose, mais c’est aussi le symbole de l’ordre et de la régularité. Il régna en soleil sur la cour, les courtisans et la France. En effet, les courtisans assistaient à la journée du roi comme à la course journalière du soleil.(Cf : Une journée à Versailles) Il apparaît même déguisé en soleil lors d’une fête donnée à la cour.
On dit du roi qu’il n’était pas grand, 1m75, mais qu’il était d’une grande élégance et en imposait par sa prestance, sa beauté et sa superbe.
Malgré tout, il était robuste : jamais fatigué, il ne craignait ni le chaud ni le froid, ni la pluie ni la grêle, et ne comprenait pas que l’on puisse en souffrir. Comme tous les Bourbons, c’est un gros mangeur, dont l’appétit gargantuesque étonne les témoins.
De plus, il est un inconditionnel de la danse, il aime les spectacles de ballets et du jeu de paume. Comme presque tout Capétien, c’est aussi un passionné de chasse infatigable.
C’est un homme passionné et curieux par tout ce qui l’entoure. Ses oreilles sont partout. Grâce à ses Suisses qui espionnent tout et tout le monde à Versailles, il est plus vite que tout le monde mis au courant de ce qui se dit sur lui.
Louis XIV a de très nombreuses maîtresses, parmi lesquelles Louise de La Vallière, Angélique de Fontanges, Madame de Montespan, et Madame de Maintenon (qu’il épousa secrètement après la mort de la reine, sans doute à l’automne 1683). Adolescent, il fait la rencontre d’une nièce de Mazarin, Marie Mancini. S’en suivra entre eux une grande passion, contrariée par le cardinal, qui, conscient des intérêts de la France et des siens, préfère lui faire épouser l’infante d’Espagne. En 1670, Jean Racine s’inspira de l’histoire du roi et de Marie Mancini pour écrire "Bérénice". On dit souvent que Mademoiselle Catherine de Beauvais, surnommée Cateau La Borgnesse, déniaisa le roi, mais les historiens en doutent fortement. Cependant, cette femme "issue de peu" eut l’extrême honneur de recevoir un cadeau étonnant d’Anne d’Autriche (la Reine mère) : elle est payée en pierres précieuses, prévues initialement pour les travaux du Louvre, avec lesquelles elle s’est construit un hôtel particulier à Paris, aujourd’hui situé au 68 rue François Miron, l’hôtel de Beauvais. Plus tard, grand amateur de femmes, il fait aménager des escaliers secrets dans Versailles pour rejoindre ses différentes maîtresses. Ces liaisons irritent la compagnie du Saint-Sacrement, un parti de dévots. Bossuet, Madame de Maintenon tentent de ramener le roi à plus de vertu.
sources wikipedia
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