jeudi 8 décembre 2016, par
Le MAC modèle 1950 est un pistolet semi-automatique développé à partir de 1946 dans le cadre du programme du 30 octobre 1946 relatif au remplacement des trop nombreux modèles d’armes de poing en dotation dans les armées françaises par un modèle unique.
Des deux prototypes présentés à la Section technique de l’Armement par la MAS, le plus abouti sera peu modifié et répondra finalement aux critères de fiabilité, précision, maniabilité, puissance d’arrêt et facilité d’entretien par un démontage simple que le rapport final du 11 mai 1950 de la commission d’essais formalisera. Le 16 août 1950, la note ministérielle numéro 11579 baptisera officiellement l’arme « pistolet automatique de 9 MM modèle 1950 » tandis que la Direction des Matériels en confiera la fabrication à la Manufacture nationale de Châtellerault, la capacité de production de la MAS étant à cette époque complètement absorbée par la fabrication du nouveau fusil MAS 49.
Initialement produit par la Manufacture d’armes de Châtellerault (MAC), puis par la Manufacture d’armes de Saint-Étienne (MAS), sa carcasse porte suivant son origine les marquages MAC ou MAS (à gauche) et modèle 1950 calibre 9m/m (à droite) le faisant ainsi appeler familièrement MAC 50 ou MAS 50 par les militaires et policiers français.
La Manufacture d’armes de Châtellerault fabriquera 221 900 exemplaires de mars 1953 à juin 1963 avant que la production ne soit reprise par la Manufacture d’armes de Saint-Étienne qui en fabriquera 120 000 de novembre 1963 à avril 1978. Sa conception découle de son prédécesseur le MAS 35 auquel il emprunte sa platine amovible, en adoptant toutefois le calibre de 9 mm Parabellum, ou 9 Lüger, le plus utilisé pour les pistolets de sa génération.
Cette arme est toujours en service dans les forces armées françaises, où elle est couramment appelée « PA » pour « pistolet automatique. »
Principe de fonctionnement : court recul du canon par action directe des gaz permettant le mouvement vers l’arrière de la culasse éjectant l’étui vide du coup parti, le retour vers l’avant s’effectuant grâce à la décompression du ressort récupérateur, chambrant à nouveau un coup complet prélevé sur le chargeur contenu dans la poignée. L’arme est pourvue d’un arrêtoir de culasse la maintenant ouverte en position arrière au dernier coup. Une sécurité active par un levier situé en face gauche empêche une fois relevé le marteau d’atteindre le percuteur, tandis qu’une sécurité de chargeur chère aux ingénieurs français empêche toute percussion si un chargeur n’est pas engagé dans la poignée du pistolet.
Dès 1953, le MAC 50 remplace le revolver modèle 92, les MAS 35, PA 35A et autres Colt 1911 dans l’Armée et la gendarmerie, et les P38 chez les CRS. On le met en dotation dans la pénitentiaire et certains services de la police nationale (DST, PJ, RG et PAF). En 2000, soit cinquante ans après sa première mise en service, le PA de l’Armée de terre a entamé sa mise à la retraite et est en cours de remplacement par le Beretta 92 (MAS G1) qui était en dotation à la gendarmerie nationale, laquelle utilise à présent le SIG PRO SP2022.
France
Algérie
Congo
Côte d’Ivoire
Gabon
Liban
Madagascar utilisé par la gendarmerie et l’Administration pénitentiaire en arme secondaire(dons offerts aux gouvernement malgache dans le cadre de la coopération avec la France)
Maroc
Mauritanie
Sénégal
Tchad (ANT)
Togo
Tunisie
Viêt Nam (armes de prise et copies locales)
Pays France
Type Pistolet automatique
Munitions 9 mm Parabellum
Fabricant Manufactures d’armes de Châtellerault (MAC) et de Saint-Étienne (MAS)
Période d’utilisation 1950
Durée de service 1953-années 2010
Production ± 340 000 exempmlaires de 1953 à 1978.
Masse (non chargé) 900 g
Masse (chargé) 1100 g
Longueur(s) 195 mm
Longueur du canon 111 mm.
Nombre de rayure : 4 rayures à gauche au pas de 270 mm.
Architecture carcasse acier.
Mode d’action Platine simple action et sécurité par blocage du percuteur.
Portée 100 m
Portée maximale 1000 m (balle perdue)
Portée pratique 50 m
Cadence de tir 18 coups par minute
Vitesse initiale 315 m/s
Capacité 9 coups (+ 1 dans la chambre)
Viseur hausse et guidon fixes
Variantes Modèle de luxe et copies cambodgiennes
Catégorie Arme de guerre
sources wikipedia
http://www.musee-infanterie.com
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