mercredi 16 septembre 2015, par
La technique américaine contribua à la création de deux autres armes de lutte anti-sous-marine très perfectionnées et fort utiles. La première était la bouée sonore, récipient cylindrique contenant un détecteur de son. Sa longueur de 115 cm et son diamètre de 10 cm seulement, faisaient qu’un avion patrouilleur pouvait en emporter plusieurs qu’il rejetait à l’eau en divers points bien repérés. Les bouées, larguées avec un parachute, se mettaient à fonctionner automatiquement et, dès
qu’elles détectaient le bruit d’un sous-marin elles transmettaient des signaux à l’avion Afin qu’une arme aussi intéressante ne tombe pas aux mains de l’ennemi, le fond du cylindra comportait une bonde bouchée par une pas tille qui se dissolvait lentement ; la bouée ; coulait au bout de quatre heures.
Avec quelques bouées sonores bien placée il était possible de déterminer la position d’u sous-marin avec une relative précision ; après quoi l’avion passait à l’attaque avec I. deuxième invention américaine, la mine modèle 24. Baptisée « mine » pour des raisons d : sécurité, c’était en réalité une torpille à têt : chercheuse acoustique. Lorsqu’elle pénétrai dans l’eau à moins de 1 400 m de l’objectif « Fido » ou « Annie vagabonde », comme on Ia surnommait. captait les bruits du moteur et de l’hélice du sous-marin et se dirigeait vers lui. Dans le cas d’un léger manque de précision dans son lancement, une procédure de recherche était programmée : si aucun bruit ne se manifestait, « Fido » commençait par tourner en rond dans l’eau jusqu’à ce qu’elle trouve une « piste », qu’elle suivait alors.
sources Collections les documents Hachette n°7 1977
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