vendredi 28 août 2015, par
Ka-25 (plusieurs versions, désignations inconnues) (code OTAN « Hormone »)
Constructeur : bureau d’étude Nikolai I. Kamov. Union soviétique.
Type : hélicoptère embarqué ASW, de recherche/sauvetage et utilitaire.
Moteurs : deux turbines libres Glouchenkov GTD-3 de 900 cv.
diamètre du rotor principal (les deux) 15.75 m ;
longueur du fuselage environ 10,36 m ;
hauteur 5,4 m.
Poids : à vide environ 5 000 kg ;
maxi en charge 7 500 kg.
vitesse maxi 193 km/h ;
plafond environ 3 350 m ;
autonomie environ 650 km.
Armement : une ou-deux torpilles AS de 400 mm. des charges de profondeur conventionnelles ou nucléaires, ou d’autres armes, transportés dans une soute intérieure.
Mise en service : premier vol (Ka-20) probablement 1960 ;
livraison aux unités de la version de production initiale, probablement 1965.
Utilisateurs : Inde, Syrie, Union soviétique (AV-MF). Yougoslavie.
Nikolaï Kamov, qui mourut en 1973, fut l’un des plus célèbres fabricants d’hélicoptères d’Union soviétique. Il les dotait presque tous de deux rotors coaxiaux superposés, leur offrant ainsi une très grande puissance pour une taille réduite. Les Ka-15 et -18 animés par des moteurs à pistons furent utilisés en grand nombre par les forces armées soviétiques mais, en 1961, lors du défilé aérien du Jour de -l’Aviation, à Touchino, on découvrit une machine entièrement nouvelle, baptisée Ka-20 et porteuse d’un missile guidé sur chacun de ses flancs.
Elle reçut le nom de code OTAN " Harpe" Visiblement propulsée par des turbines à gaz, elle paraissait redoutable ! Par la suite, en 1960, il devint clair que, à partir de cet hélicoptère. le bureau Kamov, sous la direction de l’ingénieur en chef Barchevsky, avait mis au point l’appareil embarqué standard de la flotte soviétique. successeur du Mi-4. Appelé Ka-25 et gratifié d’un nouveau nom de code occidental " Hormone" il est en service en au moins cinq versions principales, comprenant de nombreuses sous-versions. Si les « missiles » présentés en 1961 — sans doute des engins factices — n’ont plus jamais été vus depuis, le Ka-25 n’en est pas moins extrêmement bien équipé, bénéficiant d’un matériel de détection et d’attaque anti-sous-marins tout temps.
Les quatre roues du train d’atterrissage sont entourées chacune d’un flotteur gonflable en un instant grâce aux bonbonnes de gaz logées juste au-dessus. Les Ka-25 sont déployés en deux versions principales, chacune comportant des sous-versions modifiées au cours des ans. Le modèle ASW de base, baptisé « Hormone-A » à l’Ouest, possède un radar de menton, un MAD (détecteur magnétique) remorqué, un sonar submersible logé normalement dans son propre compartiment à l’arrière et un capteur électro-optique. Les grands bâtiments de guerre Kiev, Minsk et leurs jumeaux emportent chacun 27 Ka-25, les Moskva et Leningrad 18 et le tout récent Kirov peut en recevoir environ 5.
Les croiseurs comme leKresta et le Kara en embarquent normalement un ou deux. Trois exemplaires seront fournis à l’Inde quand ce pays aura reçu ses trois croiseurs de la classe Krivak. Il existe aussi une version de guerre électronique baptisée « Hormone-N » ; celle-ci acquiert les objectifs pour les ’ lancés de navires, fournit probablement le guidage (semi-acfif) à ou terminal et remplit d’autres missions de guerre électronique. Elle un radar plus grand et de forme différente, un autre radar sous l’arrière
sources Hélicoptéres militaires Bill Gunston PML éditions 1981
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
Derniers commentaires
par ZIELINSKI Richard
par Kiyo
par Marc
par Marc
par Marc
par Marc
par vikings76
par Marie
par philou412
par Gueherec