dimanche 13 septembre 2015, par
Conscient dès 1938 du nombre insuf fisant d’escorteurs, le ministère de la Marine britannique mit au point ce qui reçut l’appellation d’« escorteur rapide » afin de fournir aux convois une couverture à la fois antiaérienne et anti-sous-marine sans mobiliser les précieux destroyers qui se révélèrent mal adaptés à ce type de rôle. Faisant preuve d’un certain manque de prévoyance, il mit l’accent sur la vitesse et non sur l’autonomie, con sidérée comme l’apanage des véritables escorteurs (terme qui devait être alors appliqué aux quelques Black Swan plutôt qu’aux Flower ou aux Bangor). Pour en faire de meilleures plates-formes d’artillerie, des stabilisateurs actifs furent montés sur les premiers navires de la classe Hunt, mais leurs besoins en énergie et leurs mauvais systèmes de com mande les rendirent tellement impopulaires que les bâtiments ultérieurs eurent à la place des soutes à combustible supplémentaires qui améliorèrent considérablement leur endurance.
Bien qu’ils aient été classés dans la catégorie des destroyers avant leur entrée en service, les Hunt étaient en réalité l’équivalent des « torpilleurs » des flottes allemande et italienne, mis à part le fait que la plupart d’entre eux ne transportaient aucun tube lance-torpilles. La spécification d’origine, qui prévoyait l’installation de six canons de 101,6 mm à tir vertical et de deux ou quatre tubes lance-torpilles, était en effet trop ambitieuse pour le déplacement prévu, et ce défaut, associé à une grave erreur dans les calculs, fit que la première unité de la classe, le HMS Atherstone, se révéla avoir des problèmes de stabilité. Sur les bateaux qui étaient alors en cours de construction, on supprima les tubes et on échangea l’affût X contre une pièce de « 2 » quadruple, mesures accompagnées de nombreuses autres modi fications mineures visant à réduire leur poids ; ces bâtiments constituèrent la classe Hunt Type I, forte de dix-neuf unités. Les trente-six exemplaires de la série Hunt Type II avaient une coque plus large de 0,76 m, ce qui, tout en diminuant leur vitesse, permettait de monter le troisième affût spécifié par le cahier des charges. Une dernière variante de mêmes dimensions, la classe Hunt Type III, fut produite, comptant vingt-huit unités.
Classe Hunt Type III
Déplacement : 1 015 t standard, 1 090 t à pleine charge.
Dimensions :
longueur, 85,70 m ;
largeur, 9,60 m ;
tirant d’eau, 2,36 m.
Appareil moteur : 2 turbines à vapeur à engrenages développant 19 000 ch et entraînant 2 arbres.
Vitesse : 25 noeuds.
Autonomie : 4 635 km à 20 noeuds.
Armement : 2 canons mixtes jumelés de 101,6 mm, 1 « Pompom » de « 2 » quadruple (et, sur certaines unités, 1 simple)et 1 jumelé, jusqu’à 4 canons AA simples de 20 mm, 2 tubes lance-torpilles de 533 mm et des grenades ASM.
Equipage : 170 officiers et matelots.
source :encyclopedie des armes Atlas 1984
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