mercredi 8 avril 2015, par
– date de mise en service : 1943
– date de fin d’utilisation : années 70
– Constructeur :
– Utilisateurs :
– Avion d’assaut
– Envergure : 21,35 m
– Longueur : 15,47 m
– Hauteur :
– Poids :
– Poids Maximum : 15 880 kg
– Charge Maximum :
– Surface :
– Altitude Maximum :
– Autonomie : 2 900 km
– Vitesse Maximum : 570 km/h
– Vitesse Ascentionelle :
– Plafond pratique :
– Vitesse de croisière :
– 2 Pratt & Whitney R-2800-27/79 de 2 000 ch
– jusqu’à 20 mitrailleuses de 12,7 mm,
– charge offensive, 1 810 kg de `bombes en soute et 910 kg sous voilure, ou 8 roquettes de 127 mm, ou bien 16 roquettes de 76 mm
La carrière opérationnelle presque incroyable du Douglas A-26 Invader commença en 1944 en Europe et se poursuivit jusqu’au conflit vietnamien. Cet appareil traversa trois guerres et se révéla le meilleur — et aussi le dernier — avion d’attaque au sol et de bombardement tactique utilisé en combat par l’aviation des Etats-Unis. L’Invader représenta aussi le point culminant de l’évolution de la longue série de bimoteurs légers à hautes performances réalisés par la Douglas à partir de 1936, série qui comprenait le DB-7 et les Boston Havoc suivants. Le nombre d’Invader construits s’éleva à 2 446 exemplaires en tout et la fin du conflit entraîna l’annulation de 5 254 autres machines de versions plus puissantes et améliorées.
En 1940, l’USAAF demanda la création d’un nouveau bimoteur léger de bombardement capable de performances élevées et puissamment armé. Le développement et la mise au poin du projet de la Douglas progressèrent très rapidement. Après la commande de trois prototypes, passée en juin 1941, le premier de ces appareils vola treize mois plus tard, le 10 juillet 1942. Appelé XA-26, il se présentait comme un bombardier traditionnel, muni de mitrailleuses installées dans l’avant vitré. Le second prototype, le XA-26A, avait l’aspect d’un chasseur nocturne, pourvu d’un type d’armement très semblable à celui du Northrop P-61 Black Widow, son contemporain : quatres mitrailleuses lourdes placées dans une tourelle télécommandée sur le dos et quatre canons de 20 millimètres logés dans le ventre.
Enfin, le troisième prototype, le XA-26B, avait été armé, comme la version « canonier » du North American 8-25 Mitchell, d’un canon de 75 millimètres installé à l’avant. Après avoir effectué une série d’essais comparatifs au sol et en vol, les Américains choisirent le dernier prototype comme base de la production. Ils éliminèrent le canon et, à sa place, mirent six mitrailleuses lourdes dans le nez de l’appareil, auxquelles ils ajoutèrent quatre autres armes installées dans deux tourelle télécommandées, l’une dorsale et l’autre ventrale. En mission spéciale, ce puissant armement de bord pouvait être complété par dix autres mitrailleuses : huit dans les ailes, placées deux à deux dans quatre logements, deux autres de chaque côté du fuselage, situées dans deux emplacements extérieurs.
En outre, pour l’attaque au sol, les deux mitrailleuses logées dans la tourelle supérieure pouvaient être bloquées vers l’avant et contrôlées par le pilote lui-même.
Enfin, la soute était en mesure de contenir jusqu’à 1 815 kilos de bombes et, si nécessaire, les supports alaires pouvaient porter des charges de réservoirs supplémentaires, 907 autres kilos de bombes ou seize roquettes.
La Douglas mit en marche la production de la version initiale A-26B, construite à 1 355 exemplaires, en utilisant deux chaînes de montage. Les premiers appareils apparurent au milieu de 1944, subirent le baptême du feu le 19 novembre et se montrèrent, au sein de la 9th Air Force en Europe, les bombardiers les plus rapides jamais utilisés par l’USAAF au cours du conflit. Quelques mois plus tard, ils devinrent opérationnels dans le Pacifique.
L’année 1945 vit l’apparition de la seconde version, la A-26C, qui épaula la première dans les opérations contre le Japon. Les Américains construisirent ces Invader en tant que bombardiers ordinaires pourvus d’un nez en verre et d’un armement réduit. Le nombre de A-26C fabriqués s’éleva à 1 091 exemplaires.
Dans l’immédiat après-guerre, plusieurs centaines de A-26 demeurèrent en service et, en juin 1948, ils reçurent la dénomination de B-26, après la suppression de la catégorie A (bombardier léger)et la radiation de tous les Martin B-26 Marauder. Au cours de la guerre de Corée, les Invader connurent un emploi opérationnel intense. L’une de ces machines participa à la dernière opération de bombardement de ce conflit.
sources Multiguide aviation Elsevier 1979
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