dimanche 5 juillet 2015, par
A la mi-février 1941, l’amiral Raeder, commandant en chef de la marine allemande, et son homologue italien, l’amiral Riccardi, se rencontrèrent pour étudier la possibilité d’une attaque des convois britanniques par les navires de surface italiens. Ils ne purent trouver aucune base d’accord. Mais le 5 mars, comme les forces anglaises en Grèce se renforçaient progressivement, les Allemands demandèrent de nouveau une aide, que les Italiens ne désiraient nullement leur apporter.
Tout d’abord, leur marine manquait d’une couverture aérienne et Mussolini avait depuis longtemps décidé que les porte-avions étaient inutiles. Là était la source des difficultés que rencontrait le commandement pour établir les liaisons entre la flotte italienne en mer et les bases aériennes terrestres, italiennes ou allemandes. Ensuite, il y avait pénurie de mazout. Au début des hostilités, le total des réserves s’élevait à 1 800 000 tonnes — quantité que Mussolini jugeait suffisante pour dix mois de guerre. Or, en février 1941, après neuf mois d’hostilités, on avait brûlé environ un million de tonnes. Tout ce que fit Mussolini pour conjurer la crise fut d’ordonner que les réserves fussent étirées sur une durée de vingt mois.
Enfin, personne ne pouvait prévoir l’issue du conflit et Mussolini souhaitait vivement conserver sa flotte intacte dans la mesure du possible pour renforcer la position italienne à la conférence de la paix.
article de David Woodward Historia magazine 1968
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