jeudi 26 janvier 2012, par
En Italie du Nord, le 24 Février 1525, François 1er subit la plus grande défaite de son règne, devant les Impériaux, pendant la bataille de Pavie où il sera fait prisonnier.
Afin de faire place neuve, François 1er chassa de Provence le Connétable de Bourbon. Puis, en octobre 1524, à l’aide de son armée, investit Milan, et assiège Pavie à ses portes, celles-ci défendues par le capitaine espagnol Antonio de Leva.
Le siège dura quatre mois. La ville arriva alors à court de toute ressource. C’est alors que, sous la direction du vice-roi de Naples, Lannoy, arrivent les renforts tant attendus.
Les rôles se trouvent dès lors inversés. François 1er se trouve assiégé à son tour. Sous ses ordres, son armée se replie alors à l’est de la ville. Les capitaines vétérans de son armée, plein de sagesse, la Trémoille et la Palice, lui conseillent d’être très prudent et vigilant. En effet, l’armée du souverain était mal payée à cette époque et donc peu sûre. Mais l’influence de Bonnivet et Montmorency sur le souverain est trop forte. Eux qui veulent "faire la guerre à belles enseignes découvertes" quand on a "pour général un si vaillant roi", lui font faire l’erreur stratégique qui les amènera à la défaite. François 1er ordonna alors l’assaut de la ville de Pavie.
Alors que les impériaux pénètrent dans le parc de Mirabello, l’artillerie de Galiot de Genouillac les guette et les assaille. Le roi chargeant avec sa cavalerie, neutralise l’artillerie française en l’empêchant de continuer son feu. Les impériaux reprennent alors le dessus. Ils bloquent la cavalerie de François 1er en l’attaquant de tous côtés. De plus, les suisses ainsi que le duc d’Alençon s’enfuient du champs de bataille. Cette réaction inattendue amène l’armée française au désastre. Malgré la suite inévitable des évènements, François 1er s’obstine à résister. Bonnivet, la Trémoille et la Palice meurent à ses côtés. Lors du combat, le souverain sera légèrement blessé. Néanmoins, il refuse de se livrer au Connétable de Bourbon. A bout de force, il finit par accepter de déposer les armes au vice-roi de Naples.
En moins de deux heures, la bataille se termine avec un lourd bilan côté français. François 1er parti avec 26 000 hommes, seuls 16 000 d’entre eux reviendront vivants. François 1er annonce alors "son malheur" à sa mère, Louise de Savoie (qu’il avait institué régente pendant son absence) en ces termes : "de toutes choses, ne m’est demeuré que l’honneur et la vie qui est sauve". Emmené prisonnier à Madrid, il sera contraint de signer le traité de Madrid par lequel il sera obligé de céder la Bourgogne.
Le 24 février 1525, François 1er est fait prisonnier en tentant d’assiéger Pavie, l’ancienne capitale de la Lombardie, au sud de Milan. « De toutes choses ne m’est demeuré que l’honneur, et la vie qui est sauve », écrit-il à sa mère Louise de Savoie dans la belle langue de l’époque.
Le maréchal Jacques de La Palice meurt au cours de cette désastreuse bataille. Ses soldats, orphelins de leur chef, chantent à son propos : « Un quart d’heure avant sa mort, il était encore en vie ». A leur manière naïve, ils veulent dire qu’il s’est battu avec la dernière énergie avant de succomber. De là vient le mot « lapalissade » qui désigne une évidence.
Le vainqueur de la bataille de Pavie est lui-même un Français, le connétable Charles de Bourbon. Il a servi brillamment François 1er à la bataille de Marignan, dix ans plus tôt.
Après cela, avec une armée de mercenaires, il s’est mis aux ordres de l’empereur Charles Quint. Il a chassé les Français d’Italie l’année précédente, occasionné la mort du chevalier Bayard et mis à sac la Provence
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
Derniers commentaires
par ZIELINSKI Richard
par Kiyo
par Marc
par Marc
par Marc
par Marc
par vikings76
par Marie
par philou412
par Gueherec