jeudi 23 avril 2015, par
Équipage 4 (pilote, tireur, chargeur, chef d’engin)
Longueur 6,24 m (9,15 m avec le canon)
Largeur 2,78 m
Hauteur 2,56 m
Masse au combat 15 à 17 t
Armement
Armement principal 1 canon de 105 mm F2 BK MECA L/48 (38 obus)
Armement secondaire 1 mitrailleuse AA 7,62 NF1 jumelée au canon (4000 cartouches), une autre sur le toit.
Mobilité
Moteur Hispano-Suiza HS-115 ou Baudouin Diesel 6F11 SRX
Puissance 250 ch (186 kW) à 3 200 tr/min et 280 ch (206 kW) respectivement
Suspension hydropneumatique réglable
Vitesse sur route 85 km/h sur route, 25–30 km/h en tout-terrain
Puissance massique 16,67 ch/tonne
Réservoir 525 ℓ
Autonomie 800 km
Service Depuis 1981 (dans l’Armée de Terre)
Production
Concepteur Atelier de Construction d’lssy-les-Moulineaux
Année de conception 1976
Constructeur GIAT
Production 4571
L’AMX-10 RC est un engin blindé de reconnaissance-feu (reconnaître et riposter en cas d’attaque) construit par Giat Industries aujourd’hui Nexter Systems (Ateliers de construction d’Issy-les-Moulineaux - AMX), de classe 20 tonnes, à roues et canon (RC signifie « Roues-Canon » et non « Reconnaissance » comme on peut le lire parfois, il s’agit bien de l’appellation qui a toujours été utilisée par le constructeur). Le projet débuta en 1970 et la production en série commença en 1976.
L’étude du nouvel engin de reconnaissance démarre en 1961 et, deux ans plus tard, sort un prototype baptisé FRAC (engin de reconnaissance amphibie de combat) qui tient plus d’un banc d’essais que d’un engin destiné à être produit en série ! En 1965, s’impose l’idée d’une famille de blindés qui remplacerait celle des AMX 13 et au sein de laquelle se trouverait, outre un V.T.T. et un lance-missile, l’engin de reconnaissance. Pour déterminer si cette famille devait être dotée de chenilles ou de roues, on confronta en 1970 les prototypes de V.T.T. AMX 10 P à chenilles et AMX 10 RP (roues-personnel) à roues.
Il fut décidé d’adopter la chenille pour le V.T.T. et la roue pour l’engin de reconnaissance, appelé dès lors AMX 10 RC (roues-canon), tout en gardant des éléments communs comme le moteur. Le prototype sortit en 1973 et effectua ses essais en 1974-1975. Le premier véhicule de série fut livré fin 1979.
Actuellement, seul le 2° régiment de hussards stationné à Sourdun est rééquipé. Mais le Maroc en a commandé une centaine d’exemplaires...
L’AMX 10 RC est un engin 6 x 6, qui pèse 15,8 tonnes en ordre de combat. Il est amphibie sans préparation et se propulse sur l’eau grâce à des hydrojets. Il est protégé N.B.C. par surpression d’air à l’intérieur du véhicule et filtrage.
Son moteur Hispano-Suiza HS-115, huit cylindres en V, refroidi par eau, développe 260 ch.
Un convertisseur de coupe hydraulique et une boîte de mécanisme présélective jouent le rôle de boîte de vitesse et de système de direction. L’AMX 10 RC se dirige comme un char par skid steering, c’est-à-dire par dérapage sur ses roues et non par braquage de celles-ci.
La rotation du véhicule sur place est donc possible en inversant la marche de chaque train de pneus.
La vitesse sur route atteint 85 km/h et son autonomie lui permet de couvrir 800 km ou d’effectuer 26 heures de combat sans ravitaillement. Une suspension oléopneumatique permet de varier la garde au sol et l’assiette du véhicule. Il existe quatre hauteurs différentes : basse lorsque l’AMX 10 RC est à l’affût et doit se dissimuler, normale pour la marche sur route, haute pour le tout terrain et maximale pour le franchissement amphibie, ce qui aide à la flottabilité et facilite la sortie de l’eau.
Cependant, la caractéristique la plus extraordinaire de l’AMX 10 RC tient à sa puissance de feu. Il est, en effet, le seul engin à roues de la catégorie des 16 tonnes à posséder un canon de 105 mm tirant des projectiles à charge creuse à une portée pratique de 1 200 mètres et perçant 150 mm de blindage à une incidence de 60°. La conduite de tir Cotac, automatisée et à télémétrie-laser, assure une excellente précision, avec une haute probabilité d’atteinte au premier coup sur cible mobile. Enfin, l’AMX 10 RC est apte au combat de nuit grâce à son équipement de vision T.V.B.N.L. (télévision à bas niveau de lumière) qui fonctionne selon le principe de l’intensification lumineuse, non repérable car totalement passif à l’inverse de l’infrarouge qui est actif.
Sa rapidité sur route, sa grande autonomie et sa puissance de feu lui permettent des interventions rapides et lointaines, pour masser des canons puissants face à une percée ennemie ou pour intervenir sur tout le territoire face à des opérations aéroportées ou des débarquements. On peut pourtant lui reprocher son prix exorbitant, supérieur à celui d’un AMX 30, prix qui s’explique par la haute technologique utilisée ; on peut regretter aussi ses dimensions très supérieures à celles de l’EBR, même si elles sont compensées en partie par la suspension variable ; regrettable surtout, l’absence de pilote-inverseur, donc l’impossibilité de repartir instantanément en cas de rencontre inopinée avec l’ennemi, même si un demi-tour sur place, plus lent, est toujours possible.
Après le 2e Hussards, c’est la 31e demi-brigade, créée dans le sud-est de la France pour conférer des moyens lourds à la Force d’assistance rapide, qui sera équipée prioritairement d’AMX 10 RC. Il est prévu de mettre en service 400 AMX 10 RC d’ici à 1985.
en dotation depuis au RICM ,2eme RIMA , 1er REC , entre autres
Connaissance de l’histoire ed hachette 1982
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