Après le « test » — car il s’agissait bien de cela aux yeux de l’état-major de la V’ armée américaine — de la 2e division d’infanterie marocaine se frayant une ligne d’ouverture sur les avancées de la ligne Gustav, le commandant en chef du Corps expéditionnaire français « obtient de relever le VI’ corps US en entier dans son créneau de montagne ».
Clark envisage toujours d’atteindre Rome. Et, pour ce faire, de porter ses trois corps (10e corps Britannique à gauche, 2’ corps US au centre, CEF à droite) sur le Garigliano et le Rapido, en bousculant ce qui reste de la ligne d’hiver. Puis, de franchir la rivière pour ouvrir aux blindés la vallée du Liri. Opération combinée avec un nouveau débarquement : Anzio.
Rappelons que ce débarquement devait se heurter à une résistance allemande très efficace puisque du 22 janvier au 23 mai, la tête de pont resta précaire, fixant 5 divisions allemandes.
Ce plan. que n’approuve pourtant pas le général français — qui reproche à Clark la méconnaissance de la configuration du terrain, en particulier « le rôle tyrannique de la montagne — implique la « conquête des grands observatoires que l’ennemi tient encore dans le secteur d’action du Corps expéditionnaire français. à savoir, de la droite à la gauche, la Costa San Pietro, le Monna Casale, et le Monte Majo. Après quoi, l’alignement étant réalisé avec le 2’ corps US, les Français tenteraient de déborder Cassino par les montagnes situées au nord ».
(les article de ce dossier sont un article de connaissance de l’histoire signé du marechal Juin)
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