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Lorica squamata (cuirasse à ecailles)

, par

Lorica : nom des défenses corporelles (souvent nommées armures) dans la Rome antique.

Squamata : Ayant l’apparence d’une peau écailleuse, recouvert « d’écailles ».

Les lorica squamata sont donc des broignes ou des corselets d’écailles dont l’apparence fait penser à une peau écailleuse.

Après le désastre de la prise de Rome (environ -350) les troupes de la ligue latine furent réformées. Les cuirasses de bronze furent abandonnées au profit de la défense de l’adversaire Celte, c’est-à-dire la cotte de mailles annulaire (Lorica Hamata). Suite aux conquêtes romaines en Grèce, les légionnaires romains découvrirent, et pour certains adoptèrent, le Linothorax dans sa version entièrement recouvert d’écailles.

Les représentations montrent en général des formes proches de la forme « standard » des Lorica Hamata ou des sortes de gilets sans manches.

Inspiré par les linothorax et les cataphractes les lorica squamata reprennent donc le principe d’un vêtement sur lequel sont fixées des macles (ou mailles les termes sont anachroniques). L’ensemble de ces pièces de renfort donnent une impression d’écaille qui à donné sont nom à cette défense. Le fer/acier parait avoir été utilisé en quasi exclusivité par les légions romaines. Les légionnaires semblent avoir retenus une série de modèle ou les « écailles » étaient fixées par leurs sommets et où les parties basses restaient libres.
Les écailles étaient disposées en rangs horizontaux. Chaque rang étant décalé par rapport au suivant, la disposition de l’ensemble rappelle la disposition de tuiles sur un toit. La fixation était assurée par des paires de trous en haut de l’écaille. Les écailles étaient souvent bombées ou nervurées. (résistance accrue) La plupart des macles retrouvées se rapprochent d’un module de 10 à 20 mm de large sur 20 à 30 mm de haut avec le bord laissé libre arrondi. Cependant l’armée romaine n’a jamais utilisé des tenues réglementaires dans le sens ou nous l’entendons. De faite, parmi les dizaines de types d’écailles retrouvées, certaines sont très différentes. Il n’est même pas exclu que certains légionnaires n’aient pas remplacé cette broigne par des modèle du moyen orient voire par une « cuirasse d’écaille » (voir les cataphractes).

Excepté les modèles « exotiques » directement inspirés des modèles du moyen orient, les lorica hamata protégeaient bien des coups portés du haut vers le bas et des coups transversaux. Les coups du bas vers le haut posaient problème, car ils pouvaient déplacer les « écailles » et s’ouvrir un chemin jusqu’aux chairs. Les coups de pointe étaient les plus dangereux pour quelqu’un protégé par un tel système.


source wikipedia

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